Le 17/05/2022ActualitésMesures contre l’inflation : les travaux se poursuivent

Mesures contre l’inflation : les travaux se poursuivent

COMMUNIQUE DU GOUVERNEMENT DU 16/05/2022

 

Mesures contre l’inflation

COMMUNIQUE DU GOUVERNEMENT DU 16/05/2022

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Mesures contre l’inflation : les travaux se poursuivent

Une première réunion s’est tenue le 29 avril au cours de laquelle ont été présentées les pistes de travail du gouvernement pour contenir l’inflation.

Le 4 mai, le gouvernement s’est engagé sur certaines mesures et a demandé aux services de travailler à leur mise en œuvre. En parallèle, les organisations patronales (MEDEF, CPME, FINC, FCBTP, SCNC, SIDNC) et les syndicats de salariés (UTCFE-CGC, USOENC, USTKE, fédération des fonctionnaires, COGETRA) ont fait parvenir au gouvernement leurs observations et leurs propositions.

Une nouvelle réunion, sous le même format, a eu lieu vendredi 13 mai au gouvernement. Les travaux ont porté sur :

1. l’état d’avancement des travaux menés par le gouvernement ;
2. les demandes complémentaires des syndicats de salariés et des organisations patronales.

Énergie

  • étudier avec les entreprises pétrolières quels efforts pourraient être consentis pour diminuer le coût du carburant à la pompe

  • mettre en place des aides ciblées vers les acteurs économiques en difficulté : transporteurs et foyers aux revenus modestes

  • Un projet de délibération pour réduire les taxes sur les carburants sera présenté en séance du gouvernement le mercredi 18 mai, pour habiliter le gouvernement à moduler mensuellement le niveau de la taxe sur les produits pétroliers (TPP) et de la taxe additionnelle sur les produits pétroliers (TAP) Si l’on divise par deux le taux de ces taxes, le coût de la mesure supportée par la Nouvelle-Calédonie serait estimé à 450 millions par mois. Les organisations syndicales et patronales souhaitent que le financement de ces mesures n’entraîne pas un accroissement de la pression fiscale.

Alimentaire

  • réactiver le « bouclier qualité prix » (BQP) : un panier de 6 kg de fruits et légumes pour un prix plafond de 2 500 francs, un panier de protéines animales de 2 kg pour un prix plafond.

  • une cinquantaine de produits alimentaires et non alimentaires de grande consommation et de première nécessité sera plafonné

  • veille sur l’évolution des prix est renforcé

Baux commerciaux

  • éviter que cette augmentation se répercute finalement sur les prix à la consommation.

Préserver un revenu aux personnes en difficulté

  • dispositif du solde bancaire insaisissable.

  • saisissabilité des revenus

 

Demandes complémentaires des syndicats de salariés et des organisations patronales​

  • évolution des salaires dans un contexte de perte de pouvoir d’achat

  • favorables à la suppression des quotas liées aux importations des produits alimentaires et non alimentaires de première nécessité ou de grande consommation

  • plan de soutien pour le secteur du BTP

  • étendre à la Nouvelle-Calédonie les dispositifs de soutien mis en place en métropole

 

Le gouvernement et les partenaires sociaux ont convenu de se rencontrer chaque semaine pour suivre la mise en place des mesures permettant de lutter contre l’inflation et en mesurer l’efficacité.

 

Réponse des partenaires sociaux

"Les discussions ne vont pas assez, vite, les leviers qui pourraient l'être ne sont pas tous activés. Le bouclier qualité-prix est une bonne chose mais ne sera pas suffisant si on. ne travaille pas sur le coût d'entrée des marchandises" "ouvrir les quotats à l'importation, réduire les droits de douane à l'importation sur les produits de premières nécéssité"

Mimsy DALY, la Présidente du MEDEF-NC répond sur les mesures de l'exécutif et la concertation des partenaires sociaux vendredi dernier. (06mn40)

RRB JOURNAL : MARDI 17/05/22 (SOIR)

 

ISEE : les prix à la consommation progressent de 0,7 % en avril. Sur un an, la hausse est de 2,4 %.

En avril 2022, l’indice des prix à la consommation hors tabac et l’indice général continuent de croître (+0,7 % après +0,3 % en mars). Tous les regroupements sont concernés, à l’exception du tabac dont les prix restent stables. L’énergie est le premier contributeur avec une hausse de 3,8 %. Suivent les produits manufacturés (+0,7 %), et dans une moindre mesure l’alimentation et les services (+0,2 %).

En glissement annuel, l’indice général augmente de 2,4 % et l’indice hors tabac de 2,2 %.

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