- Les chiffres réels de la violence envers les femmes en Nouvelle-Calédonie, ces derniers étant établis soient au travers d’organismes statistiques, soit obtenus par recoupement entre données médicales, judiciaires et administratives,
- Les acteurs et les champs de compétence, actuellement nébuleux,
- Les différents types de violence rencontrés. La Nouvelle-Calédonie semble principalement concernée par les violences physiques, verbales et sexuelles mais il n’est pas exclu que d’autres types, comme les mutilations sexuelles, puissent avoir trouvé un point d’ancrage sur le territoire. De plus, il est souhaitable d’élargir le champ des violences à d’autres aspects, telles que la violence institutionnelle ou la violence en entreprise. Il sera donc nécessaire d’identifier le statut juridique réelle de la femme en Nouvelle-Calédonie,
- Les actions du secteur public dans ce domaine, qu’il s’agisse d’actions administratives via les assistantes sociales ou les foyers d’accueil mais aussi les représentants de la police et de la gendarmerie, les autorités judiciaires et les professions médicales et paramédicales, premiers acteurs de terrain,
- Le rôle associatif dans la lutte, soit par le biais de groupe de soutien, d’aide à la défense ou pour la réinsertion des victimes,
Enfin l’évaluation chiffrée (en chiffres relatifs) des moyens mis en œuvre pour lutter contre ce fléau.
Les objectifs de l'étude :
Avec ces premiers éléments, il lui sera possible de mettre en avant :
- Les points d’avancées notables et les retombées actuelles,
- Les carences dans les structures disponibles et l’information des victimes,
Les actions nécessaires, aussi bien vis-à-vis des victimes que vis-à-vis des acteurs d’aide dans la lutte. Par ce biais est notamment visée la formation des intervenants dans l’action, souvent peu désireux d’intervenir, particulièrement dans une société océanienne encore patriarcale et où l’omerta règne
Sources CESE (CONSEIL ÉCONOMIQUE SOCIAL ET ENVIRONNEMENTAL). www.ces.nc