Le 22/03/2018ActualitésSemaine de l'artisanat : Peggy Szkudlarek

Semaine de l'artisanat : Peggy Szkudlarek

Découverte chaque jour d’un chef d’entreprise au féminin
Peggy Szkudlarek : passionnément fleuriste

Peggy Szkudlarek Passionnément fleuriste

Aussi souriante qu’efficace, la jeune femme a fait de sa boutique de fleurs du Quartier-Latin l’une des plus chics et prisées de Nouméa. Un succès fondé sur son amour des fleurs, mais aussi sur la qualité de sa formation et sur son expérience, qu’elle rêve de transmettre.

Titulaire d’un CAP et d’un brevet profes-sionnel de fleuriste obtenu à Lyon, Peggy Szkudlarek, adhérente à l’UPA-NC, a fait ses premières armes en tant que responsable de magasin dans le Sud de la France. « En parallèle, j’ai continué à me former et je suis devenue professeure d’art floral et de botanique au CFA de Toulon » complète-t-elle. Le hasard des rencontres la voit débarquer sur le Caillou, en 2008. « Mon associé actuel m’a proposé de le rejoindre à Nouméa, pour y développer la boutique Les Fleuristes » raconte-t-elle. Le magasin connaît vite le succès. « Sans doute grâce au fait que nous sommes des professionnels bien formés, dans un secteur où l’improvisation est risquée » juge-t-elle.

Un geste incontournable

Pour Peggy Szkudlarek, « fleuriste est un métier complet, qui demande d’être bon gestionnaire et techniquement rigoureux ; particulièrement sous nos latitudes, car les fleurs s’abîment vite avec la chaleur. Mais avant tout, il faut être créatif. » Dans la nouvelle boutique « Les Fleuristes », au Quartier-Latin, tout est pensé pour séduire l’oeil, de la décoration du lieu aux compositions florales, en passant par la présentation des fleurs et bouquets, issus à 80 % de l’horticulture locale. Quand nombre de commerçants sont dubitatifs face à l’avenir, Peggy Szkudlarek affiche une belle confiance. « Que la conjoncture soit bonne ou non, offrir des fleurs reste un geste incontournable, en de nombreuses occasions » note-t-elle. Elle aimerait voir davantage de jeunes du pays se tourner vers ce métier qu’elle adore. « Le marché est loin d’être saturé. Et puis, les Océaniens ont un talent inné pour les plantes. » Elle est même volontaire pour assurer le passage du flambeau. « J’ai sollicité à plusieurs reprises le CFA et la CCI pour animer des formations, cela se fera peut-être un jour » espère-t-elle.