Le 16/03/2018ActualitésSemaine de l'artisanat : Clodil Saglia

Semaine de l'artisanat : Clodil Saglia

Découverte chaque jour d’un chef d’entreprise au féminin
Clodil Saglia : une femme de tête.

Clodil Saglia : une femme de tête.

 

Entrée en 2001 comme apprentie au salon Christine Coiffure, Clodil Saliga en est devenue la gérante en 2009. Elle est aussi membre du syndicat professionnel des coiffeurs (SPC). Avec ses deux employées, elle a fait de l’ancien coiffeur pour dames du Quartier-Latin un salon mixte, moderne et convivial.

 

La carrière de coiffeuse de Clodil Saliga a commencé par une petite déception… et un joli coup de chance.

« J’avais vu une annonce, un coiffeur cherchait une apprentie. Je m’y suis présentée mais il m’a trouvée trop agée, je suis sortie de là en pleurs », raconte la brune pétillante et sophistiquée, gérante de Christine Coiffure, au Quartier-Latin. « Dans la rue, je suis passé devant un autre salon. J’ai croisé le regard de la coiffeuse, j’ai poussé la porte et elle m’a prise en apprentissage. » Depuis, Clodil Saliga n’a jamais changé de lieu de travail. Mais elle est devenue propriétaire du salon. « Dès le début, Christine Martinez, la patronne qui m’a formée, avait l’intention de transmettre son affaire. Elle m’a proposé de reprendre le salon dès l’obtention de mon brevet. Quand j’ai obtenu le diplôme, nous avions déjà réglé tout l’administratif, et préparé les clientes.»

Clientèle fidèle Depuis sept ans, Clodil Saliga gère Christine Coiffure, dont elle a refait la déco et qu’elle a transformé en

salon mixte et enfant. « Ici, c’est convivial, on réalise toutes sortes de prestations pour tous types de cheveux, la seule chose qu’on ne fait pas, ce sont les locks », précise-t-elle. À ses côtés travaillent Sabrina, une coiffeuse confirmée, et Katia, sa belle-soeur, qui a passé auprès d’elle son CAP et prépare

actuellement le brevet professionnel.

« Le CFA gère bien les choses, estime Clodil Saliga, il y a une bonne communication entre les enseignants et nous, les maîtres d’apprentissage. » L’avenir de son salon de coiffure, la gérante le voit teint en rose. « On a vécu un calvaire avec les travaux de voierie au Quartier-Latin, et l’année 2016 n’a pas été formidable, mais on s’est bien rattrapées sur la fin de l’année. La clientèle est fidèle, donc je suis confiante pour le futur. » Elle envisage même d’embaucher à nouveau, « si l’économie se maintient ».